Lever à 7h30 le matin, démontage de la tente et direction l’aérodrome de Maun. Nous avons rendez vous pour une heure de vol au dessus du Delta d’Okavango. L’avantage d’être Cinq, avec le couple de français rencontré plus tôt, c’est que cela revient à 290 $N par personne. Ce qui reste encore chère, mais après avoir vécu le Delta à Terre sur une toute petite partie, nous sommes ravis de pouvoir survoler cette magnifique région du Botswana.
C’est un petit avion de 6 places, oui en a pris l’option avec le pilote, c’est mieux…C’était la première fois pour chacun d’entre nous que nous prenions place dans un si petit Coucou. Aucun problème pendant le vol, c’est très agréable. Nous avons pu observer des troupeaux d’éléphants, des girafes depuis le ciel, à environ 500 mètres d’altitude et également observer de nombreux paysages. Nous en ressortons très content.
Pas de temps à perdre nous devons nous rendre désormais vers la bande de Caprivi afin de nous rapprocher du parc d’Etosha. Nous effectuons le passage de frontière entre le Botswana et la Namibie sans aucun problème vers 14h. Nous devons payer la somme de 140 $N pour le véhicule. Nous avons pique-niqué sur une aire de repos vers 16h00, en Namibie, et là, nous avons été l’attraction d’une quinzaine d’enfants ... En effet nous avons été observé pendant toute la durée de notre maigre repas. C’est une sensation assez étrange et dérangeante que d’être ainsi regardé, surtout qu’en partant nous avons vu les enfants ramasser nos miettes.
Notre traversée jusqu’à Rundu, ville dans laquelle nous avons passé la nuit, s’est très bien passé. Au bord de la route, nous avons vu sans cesse des enfants, des femmes, des hommes avec des bidons à la main, des jerricanes, à la recherche de l’or clair : l’eau. L’eau est une denrée rare, pour nous français que nous sommes, il suffit de tourner un robinet pour avoir accès à ce précieux élément, pour d’autres à quelques milliers de kilomètres, il faut 5h00 de marche pour rapporter 10 litres d’eau et tout cela à la sueur de leur front. C’est une activité qui prend énormément de temps et qui doit se renouveler deux ou trois fois par jour. Dans ce coin reculé de Namibie, il faut marcher, patienter et espérer ...
Pascal le 12 novembre 2006